Lors de nos missions en Afrique, nous avons constaté la misère profonde d'une frange de la population qui semble être des laissés pour compte des projets de développement. notamment dans le domaine de la formation des jeunes ivoiriens. Des villages se meurent qui renferment des potentialités de développement, du fait que des jeunes ne trouvant aucune occupation rémunératrice dans la communauté émigrent vers les villes où ils se trouvent coupés de leurs racines et constituent ainsi nu réservoir pour la délinquance citadine.
Voilà pour quoi la Maéva -Source d'Eau Vive- a conçu un projet de formation de la jeunesse issue des milieux défavorisés de la Côte d'Ivoire. Pour le réaliser, il nous faut le matériel Informatique suivant:
Ordinateurs complets 44 Ordinateurs portables 12 Imprimantes lazer 6 Téléviseurs et magnétoscopes ou lecteurs DVD 4 Caméras Caméscopes 2 Onduleurs 9 Switches 12 ou 24 ports 2
Ce matériel sera utilisé dans le cadre d'un projet de développement, notamment dans le domaine de la formation des jeunes ivoiriens. Ce projet localisé à Dabou, une communauté urbaine située à l'ouest d'Abidjan vise à donner une opportunité aux jeunes dé scolarisés et aux jeunes diplômés sans emploi de ne pas rester en marge de l'évolution des nouvelles technologies par une formation informatique de base (Word, Excel, montage vidéo, création graphique, Internet...) susceptible de les valoriser dans leur recherche de travail. Par la création d'un Centre de formation qui sera en même temps un cyber centre et un "secrétariat pour tous" appelé à s'autofinancer ; les jeunes aurons l'occasion de mettre immédiatement en pratique les connaissances acquises. Les formateurs sont appelés à entreprendre des actions de formation dans les villages "satéllites" Tiaha, Bonn, Abija, Boubouri, Mopoyem, Kpass... où constaté une jeunesse vigoureuse mais sans opportunités et qui manque de formation, d'où la nécessité d'un maximum d'ordinateurs portables qui vont rendre possible le travail de nos "brigades de formation rurale".
Nous espérons multiplier ces projets dans tous les pays d'Afrique où nous avons des antennes, notamment au Togo, au Cameroun et au Tchad. Que Dieu nous vienne en aide!
Lors d’une campagne d’évangélisation au Nord Cameroun en février 2009, nous avons constaté au moment des prières pour les besoins que de nombreuses femmes et des enfants venaient demander la prière pour guérir de maux de ventre dont ils souffraient. Cela ne faisait pas de doute pour nous, il s’agissait là du résultat de la consommation d’une eau insalubre. Après en avoir discuté avec le député de cette circonscription, l’honorable Jean MAMIGUE, qui est également un frère en Christ, nous avons envisagé de construire un puits dans ce village.
Une fois de retour en France, nous avons soumis ce projet au Seigneur par le jeûne et la prière, puis une piste s’est ouverte pour le financement de ce projet : l’Institution Notre Dame de Sion (Ecole - Collège) organise avec ses élèves deux journées de solidarité chaque année par le biais du conseil pastoral, les journées « arc-en-ciel » et « bol de riz » qui ont pour but de sensibiliser les élèves à la pauvreté dans monde et à collecter des fonds pour des projets spécifiques à destination du tiers monde et de l’Europe de l’Est principalement. Ma participation au conseil pastoral m’a donc permis de présenter ce projet à la commission qui l’a accepté. Dès que cela fut possible, les fonds étaient débloqués et envoyés en Afrique par l’établissement pour la réalisation de ce projet.
Aujourd’hui ce puits a été creusé dans le village de Doreissou au Nord Cameroun. Quand le député Jean Mamigué a appris que ce sont les élèves de Notre Dame de Sion qui ont finance le projet, il a pensé pour marquer ce fait, qu’il fallait creuser ce puits dans l’enceinte du Collège de ce village. Cet établissement a été entièrement financé et construit par les villageois qui ont participé de toutes manières possibles à cette construction. Certains ont apporté des briques en terre qu'ils ont fabriquées, d'autres encore un sac ou quelques mesures de mil, d'autres encore leur force ou leur technicité pour monter les murs, mais tous ont participé à l'ouvrage afin d'offrir un avenir à leur progéniture.
D’autres projets sont à l’étude pour venir en aide à ce village.
Ici je vous parlerai des actions conduites un peu partout dans le monde, dans le cadre de mon ministère d’évangélisation holistique. La bible dit dans Jacques 2 : 15-16 : « Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? »
Le Ministère holistique est celui qui prend en compte l’homme dans son intégralité, c’est-à-dire qui met en place un ensemble de services qui concourent à assurer le bien-être de l’homme, en tant qu’esprit, âme et corps, car l’homme est tout cela en même temps. Il se préoccupe de tous les domaines et tous les besoins des individus là où Dieu nous a placé avec les capacités qu’il nous a données.
Nous ne pouvons proclamer l'évangile de salut et de liberté en Jésus-Christ, si nous nous trouvons devant des hommes et des femmes qui souffrent, qui ont faim ou qui sont privés de liberté, en nous contentant de dire Jésus vous aime, soyez convaincus de péché, de justice et de jugement et repentez-vous, convertissez-vous et allez en paix.
L’apôtre Jacques nous dit dans Jacques 1 : 27« La religion authentique et pure aux yeux de Dieu, le Père, consiste à aider les orphelins et les veuves dans leurs détresses et à ne pas se laisser corrompre par ce monde. » (SEM) Les orphelins et les veuves ne sont pas seulement ceux qui ont perdu leurs parents ou leur conjoints, ce sont aussi ceux qui sont des orphelins de la vie, parce que lorsqu’ils sont en détresse ils n’ont personne à qui s’adresser, personne auprès de qui ils peuvent recevoir un soutien. Ce sont ceux qui sont laissés sur le bord du chemin et qui n’ont aucun recours, ce sont les laissés pour compte de nos sociétés modernes et ils sont nombreux notamment en Afrique et dans le tiers monde.
Les orphelins, c’est encore ceux qui n’ont plus de repères, qui ont été fragilisé par la ou les situations de la vie qui leur ont enlevé justement ce repère. Ils sont souvent dans la détresse et connaissent des souffrances qui nous environnent et que nous nous évertuons à ignorer parce que nous voulons garder notre situation plus ou moins confortable de « corruption » dans laquelle nous avons appris à nous débrouiller en dépit de tout, par exemple. Voilà pourquoi la parole nous demande également d’autre part, de ne pas nous laisser corrompre par ce monde si nous voulons vivre la vraie religion, celle qui nous invite à prendre soin de l’autre, celui qui souffre, celui qui a besoin de nous. De celui pour qui Dieu nous a confié la gestion de ses biens. N’oublions pas que tout appartient à Dieu et nous aurons à rendre compte de notre gestion des biens qu’il nous a confiés. Il ne s’agit pas seulement de biens matériels mais également des biens immatériels et spirituels, toutes les capacités que nous avons reçues de Lui !
Quand Jésus prêchait la parole, celle-ci était suivie d'effets concrets sur les hommes. Ceux qui étaient malades guérissaient, ceux qui avaient faim étaient rassasiés. Il ne prêchait pas qu'aux âmes, il s'intéressait au corps tout entier et contribuait à son développement physique et spirituel, indissolublement liés, l'un ayant des conséquences, des répercutions sur l'autre. C'est ce qu'il nous demande de faire aujourd'hui avec force, amour et sagesse. Il s'agit de développement intégral de l’homme.
Il ne s’agit pas, bien sûre, de rendre l’autre dépendant, mais de cheminer avec lui un temps dans les domaines où nous pouvons le faire afin qu’il puisse par la suite avoir la capacité à s’envoler de ses propres ailes. Le corps de Christ peut intervenir dans tous les domaines de la vie. Parfois cela peut paraître comme remplir une baignoire avec une cuillère à café, mais cela vaut la peine, il ne faut pas se décourager, il faut persévérer dans ce ministère qui est celui de l’accueil de l’autre et qui est confié à tous.