A
l’aube de la nouvelle
année, nous nous réjouissons de vous souhaiter d’entrer avec assurance dans
l’année 2021 dans la présence du Seigneur ! Merci à tous ceux qui nous ont
déjà fait parvenir leurs vœux, recevez les nôtres les meilleurs pour l’année
nouvelle.
L’année 2020 a été une année des extrêmes pour la famille. Nous avons
connu des joies avec la fête des 70 ans de papa, une randonnée familiale en
montagne ainsi que le baptême de Cécile, le voyage chez les tatas en Bretagne
puis en Normandie, le mariage de Malik et le voyage des parents en Corse. Mais
aussi, aux désagréments de la pandémie qui a conduit à l’annulation de tous les
projets familiaux ainsi que les missions Maéva Sev, se sont ajoutés les
problèmes successifs de santé de papa. Néanmoins, par la grâce du Seigneur,
nous pouvons aborder l’avenir avec sérénité !
Nous avions bien commencé l’année avec la célébration des "70
ans-obsèques" de papa. Il a voulu célébrer cet anniversaire conformément à
ses convictions et une tradition héritée de son père, comme ses obsèques car il
n’y en aura pas à son décès. Ce fut l’occasion de connaître qui étaient sa
vraie famille et ses vrais amis. La fête a commencé vendredi soir avec une
veillée à l’Église MIÉL.
Cette veillée, ainsi que le culte du lendemain, avait
été préparée avec quelques amis de l’église MPN et surtout le groupe de louange
de l’Église MIÉL de l’apôtre Sébastiao Ntela. La veillée avait été organisée en
trois veilles de trois heures ; commencée à 21h elle s’est terminée le
lendemain matin à 6h. Elle fut entrecoupée de collations pendant les 10-15 mn
de pause entre chaque veille. C’est Tonton Joli (le pasteur Emmanuel Mpondo),
le frère de papa venu spécialement du Cameroun qui a conduit la cérémonie. Papa
a donné son témoignage tout au long de la soirée. Il a été rejoint par des amis
et frères en Christ qui ont témoigné de leurs rencontres avec lui, ou relaté
quelques anecdotes sur leur relation.
La fête s’est poursuivie samedi après-midi
avec un culte d’actions de grâce à l’
Épis, animé par la chorale conduite par
papa et qui avait déjà animé la première veille à l’Église MIÉL. Au culte a suivi
le vin d’honneur offert à la cafétéria au sous-sol de l’église, ce fut
l’occasion d’échanger avec des amis et connaissances que nous n’avions pas vus
de longue date.
La soirée s’est poursuivie avec un banquet dans une salle du
Cercle la ville voisine d’Illkirch Graffenstaden où nous avons fêté jusqu’à
l’aube. Puis le lendemain en fin de matinée, nous nous sommes retrouvés dans la
salle du banquet pour un repas familial. La fête fut belle et mémorable !
C’est alors que survint le premier confinement. Contre toute attente,
ce fut une période qui a permis un rapprochement familial, de nous redécouvrir.
Ce fut aussi un temps de réflexion personnelle pour chacun. Cela faisait
longtemps que nous n’avions plus fait ensemble des jeux de société et que nous
ne nous étions plus retrouvés aussi souvent autour d’une table pour partager
les repas, échanger, discuter etc. ça nous a motivé pour l’étape suivante.
Après le confinement, Nous nous sommes retrouvés en famille pour une
randonnée pédestre au mont Sainte Odile dans les Vosges. Nous avons marché,
escaladé des murets, chanté des chants scouts et fait une pause pique-nique.
Après la pause repas nous avons ramassé des myrtilles pour une future tarte.
Arrivée en haut, au mont Sainte Odile nous avons eu droit à une tournée de
glace…
Le deuxième événement majeur heureux de notre famille fut le baptême de
Cécile que le premier confinement a conduit à prendre la décision. Nous avons
alors organisé un culte familial de baptême, selon son choix, au domicile de sa sœur aîné, Marie-Agnès Muller, à
Lingolsheim où papa l’a conduit dans les eaux du baptême dans une rivière non
loin de là en juin.
En juillet, nous nous sommes rendus en Normandie pour célébrer les 60
ans de tata Véronique ainsi que sa retraite. Après un court séjour chez Tata
Nénette à Montmain d’où nous avons visité le joli petit village de Saint-Aubin
où l’Aubette prend sa source à Branville avec des moulins à eau tout au long et
ses anciennes manufactures. Cécile qui est allé d’abord à Lyon chez Serge, a
rejoint Tata Isabelle pour un petit séjour avec elle en Bretagne. Elles nous
ont rejoints ensuite toutes les deux pour la fête de Tata Véronique. C’est
toujours un moment privilégier lorsque nous nous retrouvons en famille en
Normandie. Nous avons organisé des pique-niques et avons visité tout plein de
lieux au bord de la mer.
Cécile ayant repris son train pour Strasbourg, nous sommes partis en
Bretagne avec Tata Isabelle avec une escale au Havre où nous avons rendu visite
à Tata Françoise et Tonton Claude et avons profité pour faire un pèlerinage là
où habitait Mémère Sabelle et où les enfants Ménard allaient passer les
vacances quand ils étaient petits.
En Bretagne nous avons visité des châteaux
et nous avons fait des balades en forêt. Tata Isabelle nous a offert une soirée
gastronomique au restaurant à l’ancienne Prison. Notre séjour était
magnifique !
Le troisième événement majeur fut le mariage de Malik et Deb dans une
stricte intimité familiale. En effet, à cause des rebondissements de la situation
due au Covid-19, l’évènement a failli être reporté, mais grâce à la pugnacité
des mariés il a été maintenu, mais dans un cercle familial restreint.
Après la
cérémonie à la Mairie de Souffelweyersheim, la cérémonie religieuse s’est tenue
dans le jardin de Anne, la maman de Déborah où papa a officié comme pasteur.
Nous avions préparé une petite surprise aux mariés : une chorale en Douala
conduite par Tonton Francis venu d’Agen pour la cause. Après la cérémonie
religieuse nous avons mangé et bu. Quelques-uns ont esquissé des pas de danses.
Nous nous sommes réjouis à cette occasion !
L’autre évènement heureux fut le voyage de papa et maman en Corse. Pour
son anniversaire il avait préféré une enveloppe participative plutôt que des
cadeaux. Ce fut un séjour merveilleux sur lequel il a beaucoup communiqué sur
Facebook. Nous rendons grâce au Seigneur pour tous ces temps de qualité
avec la
famille, les amis et les frères et sœurs dans le Seigneur !
Mais également, nous avons été impactés comme tout le monde par le
coronavirus et la crise sanitaire majeure ainsi que les crises économiques,
sociales et sociétales qu’il a entraîné et suscite encore. Mais pardessus tout
cela, nous avons connu une grande détresse avec les problèmes de santé de
papa : en l’espace de dix jours, il a subi deux interventions
chirurgicales, la première sur la prostate dont il attend toujours les
résultats de la biopsie et surtout l’opération de son genou gauche qui l’a fait
souffrir pendant plus d’un mois dont 20 jours de douleurs telles qu’il n’en
avait jamais expérimenté depuis sa naissance ! Il va de mieux en mieux
maintenant.
Les
grands enfants mènent leurs vies avec leurs familles. Cécile est à sa 6ème
année de médecine, Ékédi à son année de césure dont les projets ont été
complètement bouleversés par la pandémie : elle devait se rendre en
mission humanitaire en Éthiopie avec une organisation chrétienne Tearfund et le
projet, comme bien d’autres quelle avait à son programme, a été annulé à cause
de la pandémie. Elle est actuellement en Grande Bretagne par une autre
organisation chrétienne pour quelques mois. Nos12 (-1) petits-enfants, se portent bien et font tous, notre joie
immense. Nous rendons grâce à l’Éternel pour cette grande famille qu’Il nous a
donnée !
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