L’un des moments marquants de notre mission en
Haïti fut la visite d’un orphelinat, le Foyer Pierre Salvetti de la Fondation
Montesinos, sur la route nationale 1. La Fondation s’est donné pour mission
l’accueil des enfants en détresse, la formation et l’éducation ainsi que la
sensibilisation au respect de l’environnement. Pour accomplir cette mission
elle s’appuie sur trois structures : l’orphelinat qui est le « Foyer
Ecologique Pierre Salvetti », l’Institution Saint-Dominique qui accueille
les enfants de la maternelle au collège et un Centre de formation
Professionnel, le Centre Polytechnique Saint-Joseph pour la formation
professionnelle des jeunes.
C’est le Commandant de l’Armée du Salut, Vilo Exantus, qui nous a mis en contact avec le « Foyer Ecologique » lorsque nous lui avons fait part du désir de la Maéva Sev de venir en aide par un don à un orphelinat haïtien. Etant donné que j’étais en Haïti dans le cadre des actions de Lifeline Expedition, un mouvement chrétien de réconciliation et de pardon par rapport à l’esclavage des noirs, j’ai souhaité m’y rendre en compagnie de quelques membres de l’équipe. Il y avait parmi, une jeune fille originaire de la Colombie, Eglitha, que j’avais quelque peu adoptée comme ma fille et qui avait pendant notre séjour particulièrement manifesté beaucoup de compassion pour les enfants haïtiens et dont je ressentais profondément qu’elle avait un appel pour ce ministère. J’ai sollicité sa participation et celle de Inese, une jeune Léthonienne du groupe de Colombie qui leur faisait la traduction en espagnol, et finalement toute l’équipe de la Colombie s’est jointe à moi. Une sœur de la Virginie, Carla Gregory, avait également apporté quelques habits de bébé qu’elle aurait voulu donner, mais il n’y avait plus de place dans la voiture. Elle me les remit donc pour les orphelins que nous allions visiter.
Le commandant Vilo est venu nous chercher en milieu d’après-midi et nous a conduit à la Fondation Montesinos au nord de Port-au-Prince, près du village de Titanyen. C’est une initiative du prêtre Dominicain haïtien, le Frère Charles Moïse, qui recueille les enfants abandonnés, les enfants des rues ainsi que des orphelins de Port-au-Prince et d’autres régions du pays. Il y a construit une école primaire et des dortoirs pour les filles en contrebas de la colline et des dortoirs pour les garçons un peu plus haut. Cette fondation accueille également un collège pour les enfants des familles démunies en externat, ainsi qu’un Centre de formation. Nous n’avons pas pu rencontrer le Frère Charles qui nous avait attendus mais nous avions deux heures de retard par rapport à l’horaire qu’il avait fixé à notre guide, car il avait des engagements par ailleurs. Mais nous avons été reçus par des responsables de ce centre dont la directrice qui nous a fait visiter les lieux. Le centre accueille une centaine d’enfants de quelques mois à l’âge de fin du primaire à peu près, en internat.
Cette fondation est particulièrement sensible à l’environnement, d’où le nom de Foyer écologique pour son orphelinat. Dans ses activités elle a le souci de promouvoir des innovations pour le respect de l’environnement et le développement durable. C’est ainsi qu’elle assure son autonomie financière par des activités productrices telles que les cultures bios qui participent au développement de la zone de Titanyen où elle se trouve. Mais il y a encore beaucoup à faire et elle a besoin d’un soutien. C’était le but de notre visite.
Après le tour de la propriété, la directrice a fait venir tous les enfants dans un grand espace de vie pour nous
C’est le Commandant de l’Armée du Salut, Vilo Exantus, qui nous a mis en contact avec le « Foyer Ecologique » lorsque nous lui avons fait part du désir de la Maéva Sev de venir en aide par un don à un orphelinat haïtien. Etant donné que j’étais en Haïti dans le cadre des actions de Lifeline Expedition, un mouvement chrétien de réconciliation et de pardon par rapport à l’esclavage des noirs, j’ai souhaité m’y rendre en compagnie de quelques membres de l’équipe. Il y avait parmi, une jeune fille originaire de la Colombie, Eglitha, que j’avais quelque peu adoptée comme ma fille et qui avait pendant notre séjour particulièrement manifesté beaucoup de compassion pour les enfants haïtiens et dont je ressentais profondément qu’elle avait un appel pour ce ministère. J’ai sollicité sa participation et celle de Inese, une jeune Léthonienne du groupe de Colombie qui leur faisait la traduction en espagnol, et finalement toute l’équipe de la Colombie s’est jointe à moi. Une sœur de la Virginie, Carla Gregory, avait également apporté quelques habits de bébé qu’elle aurait voulu donner, mais il n’y avait plus de place dans la voiture. Elle me les remit donc pour les orphelins que nous allions visiter.
Le commandant Vilo est venu nous chercher en milieu d’après-midi et nous a conduit à la Fondation Montesinos au nord de Port-au-Prince, près du village de Titanyen. C’est une initiative du prêtre Dominicain haïtien, le Frère Charles Moïse, qui recueille les enfants abandonnés, les enfants des rues ainsi que des orphelins de Port-au-Prince et d’autres régions du pays. Il y a construit une école primaire et des dortoirs pour les filles en contrebas de la colline et des dortoirs pour les garçons un peu plus haut. Cette fondation accueille également un collège pour les enfants des familles démunies en externat, ainsi qu’un Centre de formation. Nous n’avons pas pu rencontrer le Frère Charles qui nous avait attendus mais nous avions deux heures de retard par rapport à l’horaire qu’il avait fixé à notre guide, car il avait des engagements par ailleurs. Mais nous avons été reçus par des responsables de ce centre dont la directrice qui nous a fait visiter les lieux. Le centre accueille une centaine d’enfants de quelques mois à l’âge de fin du primaire à peu près, en internat.
Champ de mil biologique |
Cette fondation est particulièrement sensible à l’environnement, d’où le nom de Foyer écologique pour son orphelinat. Dans ses activités elle a le souci de promouvoir des innovations pour le respect de l’environnement et le développement durable. C’est ainsi qu’elle assure son autonomie financière par des activités productrices telles que les cultures bios qui participent au développement de la zone de Titanyen où elle se trouve. Mais il y a encore beaucoup à faire et elle a besoin d’un soutien. C’était le but de notre visite.
Après le tour de la propriété, la directrice a fait venir tous les enfants dans un grand espace de vie pour nous
rencontrer et recevoir officiellement les dons
que nous avions apportés. Je voudrais souligner ici que ces dons ont été fait
en partie grâce à la participation d’un collège de Strasbourg, l’Institution
Notre Dame de Sion, qui avait déjà participé à différents actions humanitaires
dans un village sahélien au Nord Cameroun avec la Mission Maéva Source d’Eau
Vive, notamment un puits au Collège - Lycée du village de Doreissou et la
fourniture des bancs de cet établissement. Merci à l’équipe de direction et au
Conseil Pastoral de cet établissement.
Les enfants étaient rassemblés dans un préau qui leur sert de salle de réunion,
de jeux, de rencontre et d’activités diverses ainsi que de salle à manger pour
les repas et le goûter. Je dois avouer que j’avais quelque peu honte de
n’apporter qu’une valise d’habits et quelques euros face à l’immensité des
besoins de ce foyer. Mais quelle ne fut la joie des enfants et aussi de l’équipe
d’encadrement lorsqu’ils ont découvert les habits et les chaussures apportés.
La directrice demanda à l’un de ses collègues d’apporter la réserve d’habits
pour les enfants de l’orphelinat. Quelle ne fut notre stupéfaction de voir que
ce que nous avons apporté représentait trois à quatre fois la réserve totale
des vêtements dont disposait le
foyer. Nous avons ensuite procédé à la remise
de l’enveloppe à la directrice de l’établissement. Puis les enfants nous ont
chanté quelques chants. Les filles de notre équipe en ont profité pour
« materner » les plus petits, ce qui a eu pour effet de rendre notre
séparation un peu plus difficile.
Après un moment passé avec les enfants et leur encadrement, il nous fallait
quitter les lieux pour rejoindre notre camp. Nous avons expérimenté cette
parole de Jésus que « il y a pus de bonheur à donner qu’à recevoir »
Actes 20 :35.
Ce que nous avons vécu nous a emmené à la réflexion suivante : si avec si
peu nous avons fait autant de bonheur, combien cela aurait été efficace, si
tous les millions qui avaient été promis à Haïti après le tremblement de terre
étaient effectivement parvenus pour faire face aux besoin de ce pays ?
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